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Iphone Game Test

1 février 2010

BABEL RISING


 

BABEL RISING


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Synopsis :

 

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Tout le monde se servait d'une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l'Orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s'y établirent. Ils se dirent l'un à l'autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! »

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_Babel

 

Gameplay :

 

 

Ultra simple, le jeu consiste en l'apparition par la droite ou la gauche de l'écran à des vitesses et en nombre variés de personnage portant chacun les blocs de la future tour. Vous devez avec votre doigt les écraser ou mieux, en utilisant vos pouvoirs divins (puisque ici vous êtes "Dieu"), les griller avec la foudre, les balayer par la force du vent ou d'un raz se marée, les consumer par la chute d'une pluie de météorite ou les démantibuler en provoquant un puissant séisme.

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La force du gameplay vient du fait que les pouvoirs se chargent tous à un rythme différent et possède trois niveaux de puissance en fonction du temps que vous passerez justement à les charger.

Très bien calibré, le jeu ne vous laissera pas de temps morts et il vaudra mieux ne pas faire d'erreur dans l'utilisation de vos pouvoirs, sans quoi vous serez rapidement débordé et les étages de la tour de Babel se monteront bien plus vite que vous ne le pensiez.

Une autre atout du gameplay. Les pouvoirs se lancent tous de manière différentes et intuitives via un glisser de doigt, un secouage de l'appareil ou autre. Très sympathique et parfaitement jouable.

Graphisme :

 

 

Plutôt agréables, les graphismes forcent le respect. Le décors d'arrière plan est vraiment coloré et chaleureux et évolue en fonction de la progression des humains.

Les personnages sont plutôt bien animés et sympathique même s'ils sont tout petits à l'écran.

Petit plus pour les pouvoirs qui sont vraiment sympas à regarder et qui ont un impact graphique suffisant pour donner envie de les utiliser.

On notera aussi que les menus sont très jolis et vraiment dans le ton du jeu.

En revanche on aurait un peu plus de profondeur avec notamment différents décors par exemple ou plus que trois types d'ouvriers différents à abattre.

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Son :

 

Seulement deux musiques, l'une pour les menus et l'autre pour le jeu. Là aussi on est un chiche sur la partie sonore.

Mais bon, les deux musiques sont particulièrement bien choisies et ne sont pas du tout rébarbatives ce qui mérite d'être félicité. Petite mentions pour la musique des menus qu'on pourrait croire sortie d'une BO de film et qui donne vraiment envie de jouer.

Les bruitages ne sont pas exceptionnels mais remplissent parfaitement leur office. On aurait aimer quelque chose de plus punchy lorsque l'on écrase les ouvriers.

Scénario :

 

Comme très souvent, on fera sans.

La tour de Babel est pourtant un très beau mythe et il aurait put être sympas de la part des développeurs de le citer ou de nous l'imager un peu. Surtout que ce n'était pas grand chose.

Bref, beau carton rouge sur ce point.

Mode de jeu :

 

Là aussi, le jeu est tout simplement radin. On n'a pas le choix de différents modes de jeu. Il n'y en a qu'un, le mode écrase les ouvriers pour les empêcher de construire la tour.

Pas de niveaux de difficulté, pas de jeu multi-joueurs en ligne ou en local.

Un petit effort quand même avec un système de succès à débloquer, parfaitement intégrer à Open Feint.

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Conclusion :

 

Un jeu qui laissera perplexe par sa difficulté et son réel manque de contenu. On lui pardonne presque tout à fait, tant le jeu est bien réalisé et original. Disons que le jeu ne se rentabilise pas sur sa première impression. Il faudra nécessairement y jouer plusieurs fois pour véritablement l'apprécier.

Les quelques astuces ci après pourrait vous aider à l'apprécier un peu plus.

 

Astuces :

 

- tous les pouvoirs possèdent trois niveaux de charge, le doigt y compris.

-conserver le plus longtemps possibles vos pouvoirs de droite, long à charger mais puissant à haut niveau.

-quand vous chargez à fond le pouvoir du doigt divin, il peut écraser un gros paquet d'ennemis en même temps.

- le séisme est le pouvoir le plus puissant du jeu n'hésitez pas à le garder pour le moment critique où votre tour sera rempli d'ouvriers. Il les tueras presque tous d'un coup.

-gardez le bon rythme avec le pouvoir du doigt, si vous tapez en rythme, vous ferez mouche à chaque fois.

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4 janvier 2010

CW GUNNER le test

CARTOON WARS GUNNER

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SYNOPSIS :

Travail, oppression, souffrance, cela n’a que trop duré. Le soleil tape, le sol de terre brulant tremble. Toutes ces âmes qui se tuent à la tache dans la sueur et la poussière. Ce bruit de fer contre la pierre qui retentit au rythme régulier des coups de fouet, vous martèlent les oreilles. Oui, cela n’a que trop duré.

Ecoutez moi tous !!! C’en est trop, notre liberté n’appartient qu’à nous, reprenons là !!!

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Il faut se battre, faire écrouler cet empire de violence. Mais force est de constater que les troupes de l’empereur de ne sont pas cet avis. Armé de peu ils vous foncent dessus vous déborde et vous accule. Blessé, meurtri, elles vous … tuent !! Non, passé pour mort, vous réussissez à atteindre une rive. Une flèche fichée dans votre omoplate. La douleur ne fait que ravivez votre rage combattante et votre désir de vengeance. Ils croient que c’est fini, alors que c’à ne fait que commencer.

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GAMEPLAY :

Vous dirigez ici un personnage sous forme de stick boy. Armé d’un arc, dans un premier temps vous devez abattre tous les ennemis du niveau. Chaque créature que vous tuez vous rapporte de l’argent qui à la fin vous permet d’améliorer votre personnage, l’arme que vous utilisez ou d’acheter de nouvelles armes à faire évoluer par la suite. A chaque évolution d’arme vous débloquez des compétences qui vous serons très utiles lors des affrontements. Du bombardement à l’embrasement de l’arène en passant par la récupération des points de vie.

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En bas à gauche, un joystick permet de diriger le personnage de gauche à droite et de l’avant vers l’arrière de l’écran. A droite, un bouton à glissière permet de tirer vers la droite ou la gauche selon le sens vers lequel on le fait glisser. Une petite particularité qui permet d’avancer dans une direction alors que l’on tire dans l’autre. Vraiment efficace quand, débordé par les créatures adverses on est contraint de fuir. On peut ainsi éliminer des ennemis alors même que l’on prend la poudre d’escampette. Un autre bouton permet de passer d’une arme à une autre parmi les trois de votre inventaire. En haut deux barres de progression, l’une pour votre jauge de vie et l’autre pour vos points de magie. A droite, l’argent gagné.

Le jeu ne varie pas dans son gameplay, on enchaine les vagues d’ennemis et l’écran magasin pour améliorer son personnage ou ses armes. Mais comme les améliorations sont très nombreuses et les adversaires très variés on continue à jouer et à progresser pendant des heures.

GRAPHISME :

Le parti pris stick boy est minimaliste et on ne peut pas dire que les graphismes soient le point fort du jeu. Toutefois, les décors sont assez bien fichu pour donner de la consistance à l’univers et la variété des créatures quelles soient bipèdes, ailées ou quadrupèdes est suffisamment importante et original pour que les graphismes ne gâchent pas le jeu.

Les animations sont assez moches voire inexistantes, mais encore une fois, pris dans le feu de l’action on n’y prêtera guère attention.

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SON :

Les musiques mélange de Makina et de techno club, ne sont pas foncièrement désagréables à écouter, mais je doute que la majorité des gens les apprécient et surtout elles ne sont pas adaptées au jeu. Elles ont tout du moins l’avantage d’être pêchues et d’entrainer le joueur dans le feu de l’action.

Les bruitages sont quelconques mais collent assez bien à ce qu’il se passe à l’écran.

SCENARIO :

On ne peut pas dire qu’il soit original, mais il a le mérite d’exister. Notre personnage, meneur d’une rébellion est abattue par les troupes adverses, blessé, il chute du haut d’une falaise. Vivant et la rage au ventre il décide de retourner venger les siens. Il forge alors sa première arme, un arc, dans du bois avant de partir affronter les troupes adverses. On n’en sera pas plus, puisque le jeu n’a pas de fin et qu’aucunes scènes intermédiaires ne viendront s’ajouter à l’histoire racontée.

Un bon point malgré tout, même si peut mieux faire.

MODE DE JEU :

Pas de mode de jeu, juste un niveau de difficulté variable au choix entre facile, intermédiaire et difficile. On notera toutefois la possibilité de sauvegarder sa partie dans trois slot différents. Une idée intelligente qui permettra à plusieurs joueurs de faire leur partie sur un même appareil ou alors de tester le jeu avec des choix d’améliorations ou d’armes différentes.

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La durée de vie peut être extrêmement longue si l’on accroche au jeu. En tout cas on ne débloque pas les premières armes avant une bonne demi-heure de jeu. De plus la difficulté est suffisamment bien dosée pour apporter un vrai challenge tout en n’étant pas trop frustrante.

CONCLUSION :

Un bon petit jeu au juste prix. Quelques particularité qui rende le soft original au vu de la concurrence comme la possibilité de tirer dans le sens opposé de la course du personnage ou le fait de pouvoir sauvegarder dans trois slots mémoires différents.

Prenant et très complet, on passera des heures entières à essayer de débloquer toutes les armes et toutes les compétences du personnage. Dommage que les graphismes et les musiques ne soient pas meilleurs.

Si la vidéo est rognée, faites un clique droit dessus et cochez "afficher tout".

26 décembre 2009

TWIN BLADES Le test


TWIN BLADES

 


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SYNOSPSIS :

 

C’est ce soir, la Lune Rouge s’est levé, les murmures des anciens résonnent dans les murs. Une vague d’air chaud et putride traverse les rues de la ville endormie. La brume tombe et des claquements sourds commencent à résonner. Un grognement, des hurlements. Au coin d’une ruelle sombre, on les entend arriver, haleter. Leurs yeux jaune et globuleux, leur sourire grinçant et ces dents ….

YAAARRRRHHHhhhh….. !!!!! Dans un cri elle à bondit telle une faucheuse, sa lame s’est abattue. Fendant l’air le sifflement de l’acier affuté s’enfonça dans la chair sèche du zombie. Le corps inerte de ce défunt revenu à la vie en tressaute encore … et pourtant, il est bel et bien mort

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GAMEPLAY :

 

On dirige ici une bien jolie bonne sœur qui armée de sa faux affutée et d’une arme à feu magique, va devoir débiter du zombie par colonne.

Le jeu se joue par groupe de 3 niveaux enchainés, formant une journée entière. A chaque fin de journées le jeu marque une pause et il est possible via un magasin, d’améliorer ses armes ou caractéristiques de personnages. La monnaie locale étant les cœurs de zombie ramassés lors de la bataille. Les améliorations sont nombreuses et il faudra y passer plus d’une heure avant d’espérer tout débloquer.

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Le jeu est entièrement en 2D avec un scrolling horizontal géré par votre avancée au travers des niveaux.

Au niveau de l’interface, l’écran de l’I phone est scindé en deux parties. En haut, une barre passive affiche les informations relatives au jeu, score, niveau de vie, niveau de magie, pause, arme utilisée et nombre de cœurs ramassés.

En bas de l’écran, la zone active, avec à gauche un joystick à 3 directions, permettant d’avancer ou reculer et de sauter ; et deux boutons d’action, l’un pour tirer et l’autre pour utiliser la faux. On ne peu plus simple et plutôt efficace. Il arrive toutefois que l’on se mette à sauter bêtement en voulant simplement avancer. Rien de rédhibitoire, mais c’est un peu gênant.

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A propos du titre en lui-même. Ce n’est pas un modèle d’originalité dans son concept et son game design et c’est sans doute ce qui lui vaut cette note. C’est un simple zombie killer où l’on se contentera d’avancer sans cesse et d’affronter toujours plus d’ennemis jusqu’à ce que mort s’en suive. Il y a un gros vide qui malheureusement forme le cœur du jeu. Pas d’originalité et pas de particularité dans le gameplay. On peut évidemment améliorer ses armes, la difficulté est progressive et au bout de quelques niveaux on sue sang et eaux pour parvenir au bout, mais qui voudra réellement relever le challenge. En bref, un gros dommage.

GRAPHISME :

 

Sur ce point là, on ne peut qu’encenser le jeu. Les graphismes sont magnifiques. Les décors sont à tomber par terre. Très fouillés, pleins de détails et colorés. Le scrolling sur deux plans leur rend hommage en ajoutant une belle profondeur de champs. Quelques animations disséminées de ci de là, les rendent encore plus vivant.

Le character design des personnages du jeu est très inspiré et on retrouve une patte graphique proche du travail d"  « Arthur De Pin » ou des équipes d’ « Ankama ». Les couleurs sont bien choisies et sont tout à fait dans les tons de l’univers décalé et bd du titre. Et les tronches des zombies sont hilarantes. On pourrait tout à fait retrouver tout ce petit monde en bande dessinée ou dessin animé sans que ça choque.

Les animations ne sont pas en reste. Très fluides, on sent que ça ne manque pas d’images clefs. Elles rendent le tout très cohérent. On regrettera juste le manque de Punch lors des attaques. Les impacts ne sont pas assez marqués et ça enlève un peu de force aux coups donnés.

Je pense qu’on peut féliciter le travail des graphistes qui cette fois ci est particulièrement efficace et professionnel.

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SON :

 

Les musiques sont plutôt correctes. Elles participent vraiment bien à l’univers et ne sont ni trop présentes ni trop en retrait. On pourrait croire évoluer dans un dessin animé.

Les bruitages sont aussi assez travaillés et lorsque l’on tranche du zombie on perçoit bien la  «déchirure » de la chaire.

SCENARIO :

 

Magnifique grand absent comme d’habitude. D’autant plus regrettable ici que les personnages et l’univers sont particulièrement travaillés et possèdent une réelle force. Avec un personnage principal comme celui que l’on peut incarné ici on aurait vraiment voulu pouvoir évoluer au sein d’une histoire. Peut être un de ces éléments qui auraient donné une âme au jeu.

MODE DE JEU :

 

Comme beaucoup de titre I phone, le titre est avare en mode de jeu. On ne peut s’essayer qu’à un seul mode, le jeu normal. Même pas de réglages de difficulté. Bref, c’est plus que pauvre. Comme dit ci-dessus, il est regrettable de ne pas avoir inclus un mode histoire ou aventure qui nous aurait véritablement encré dans l’univers du soft. En bref encore un point négatif pour le jeu et qui cette fois ci à un réel impact dessus.

Le jeu n’a pas de fin, on progresse jusqu’à sa dernière limite, les meilleurs iront jusqu’au trentième jour, les autres lâcheront le morceau avant. D’ailleurs certainement beaucoup n’iront peut être même pas au-delà des dix premiers jours. En effet, le titre manque cruellement de variété et devient très très rapidement lassant. Toujours les mêmes décors, toujours les mêmes adversaires, toujours les mêmes animations, musiques … et toujours le même objectif. Pour ma part, le jeu m’a réellement déçu au bout d’un quart d’heure, mais pour réaliser ce test, je l’ai parcouru pendant plus de 2 heures.

Je suppose que c’est un titre que l’on ressortira pour de petites cessions par ci par là, mais je n’en suis pas vraiment sur. En tout cas, pour les acharnés, le jeu peut vous occuper pendant plusieurs heures, bien qu’au-delà de 2 heures, la difficulté soit véritablement corsée.

Le jeu est compatible open feint.

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CONCLUSION :

 

Un titre attendu par beaucoup et magnifique dans la forme. L’écrin est merveilleux, pour ne pas dire qu’il brille, les graphismes, sons et animations, ne laisseront personne de marbre, c’est sur. Le jeu est fluide, stable, les codeurs ont aussi véritablement bien travaillé.

Et pourtant quel creux !! Le jeu est vide, sans âme. Au bout de quelques minutes à peine on s’ennuie, tant c’est répétitif et sans originalité. Pas d’histoire, pas de variété.

Quel gâchis. Le jeu était attendu et avait un potentiel incroyable. Malheureusement en oubliant la base, les concepteurs ont tué leur bébé dans l’œuf. Pour le même prix essayez « Zombie ville USA » qui m’a beaucoup plus convaincu

De bonnes MAJ rendront peut être le jeu plus complet et meilleur. Espérons pour eux que les développeurs s’y attaqueront.

24 décembre 2009

Run ! Le test

RUN !

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SYNOPSIS :

C’est dingue, depuis que je me suis mis à courir tout devient dingue, autour de moi et plus j’accélère, plus ça vire au n’importe quoi. … Merd !! … Mais j’ai rêvé ou c’est une météorite qui vient de s’écraser devant moi ? Mais y’en a d’autres en plus !! J’accélère, Vite ! !

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GAMEPLAY :

Vous dirigez un personnage qui court comme l’indique clairement le titre et va aller en accélérant au fur et à mesure que vous passez des paliers de score. Evidemment des tonnes d’obstacles vont se dresser sur votre chemin au fur et à mesure de votre parcours, allant de la scie circulaire, à la météorite, en passant par le sorcier fou ou le fou furieux et allant même jusqu’à des requins jaillissant du sol. Bref un joyeux foutoir qui fera tout pour vous empêcher d’atteindre … le plus grand score possible.

Le personnage court seul, vous avez une touche en bas de l’écran qui permet de donner un coup aux ennemis, un glissé du doigt ver le haut et votre perso bondit, le même vers le bas et il se baisse sous un obstacle et enfin, vous tapez sur certaines cibles et il tire dessus au lance missile. Le gameplay est très accessible et intuitif et assez bien calibré. On comprend vite et on joue vite. Par contre attention au cerveau qui chauffe également rapidement quand tout commence à s’enchainer trop vite.

GRAPHISME :

Là, faut reconnaître que ce n’est pas mirobolant. Ce n’est pas ultra laid, mais c’est quand même assez moche. Et c’est bien dommage, parce que le jeu n’est pas si mauvais que ça, bien au contraire.

Le personnage, un bonhomme en stick est mal animé, il n’a que deux clefs d’animations par mouvement, du coup ça saccade. Ou alors il glisse sur place lorsque vous tirez ou donnez un coup. Bref, ça demanderai un petit peu plus de finitions pour pouvoir être commercialisé dans de bonnes conditions.

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SON :

Hum, dire que je viens de descendre le jeu à cause de ses graphismes. Les sons ne l’aident pas plus. Les bruitages sont quelconques et les musiques vont finir par vous rendre dingue. Elles collent assez bien à l’univers du jeu, complètement barré et rythmé, mais leur coté violon nasillard est bien trop barbant. Heureusement on peut les couper dans les options.

SCENARIO :

Encore une fois inexistant. Pas la peine d’en dire plus, y’en a pas, j’ai encore du broder pour mon intro ^^.

MODE DE JEU :

Le jeu est très bien loti de ce coté là et c’est une bonne chose. On a trois modes différents, deux modes de jeu et un mode qui permet de personnaliser au mieux ses parties.

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Le mode « normal » vous lance dans une course progressive. Vous avez un choix de deux ou trois obstacles tirés aléatoirement qui encombreront votre chemin. Puis chaque nouveau pallier un obstacle au hasard va venir s’ajouter aux autres. C’est un mode qui se joue plus facilement que les autres.

Le mode « quick mode » vous propulse au sein d’une course où tout peut arriver car tous les obstacles sont utilisés dès le début sachant qu’ils sont au nombre de treize, ça vous fait autant de possibilités pour les éviter. Vos nerfs et vos réflexes sont mis à rudes épreuve dans ce mode, plutôt conseillé pour les utilisateurs avancés. A chaque nouveau palier le jeu (sadique !!) va augmenter la vitesse de scrolling (et vos neurones vont exploser).

Le dernier mode, le plus intéressant, vous permet de configurer complètement votre partie. Vous sélectionnez les obstacles que vous voulez avoir, leur récurrence, la vitesse de défilement du jeu, le nombre de vie de départ, la distance entre chaque palier et d’autres choses encore. Bref c’est un mode qui permet une énorme re-jouabilité au titre et qui apporte aussi un grand confort dans son utilisation.

Au niveau de la durée de vie, le soft ne s’en sort pas trop trop mal. C’est un casual gaming au même titre que « Üboot » ou « Canabalt », il se joue donc par cessions courtes, mais au vue de ses possibilités on y revient assez souvent. Peut être que de nouvelles mises à jour étendront encore les possibilités du soft comme ça a été le cas précédemment. En effet, le mode Custom à été ajouté de cette manière et certains obstacles aussi.

A noter que le jeu intègre le système Open Feint.

CONCLUSION :

Difficile d’attribuer une bonne note à un jeu aussi mal fini dans son aspect. Mais pourtant, il faut savoir passer outre les couches visuelles et sonores pour s’attarder sur ce qui fait le nerf du jeu. Son potentiel fun et sa maniabilité. Et là, je ne dirai pas carton plein, mais il ne se débrouille pas trop mal. Je conseille donc aux curieux et aux autres de se faire la main sur la version d’essai et pourquoi pas l’acquérir par la suite.

Ah, si une chose importante à noter. Le jeu est fluide sans problèmes lors des parties, mais les menus ont une sacrée tendance à ramer. Difficile à comprendre, mais il vaut mieux ça que l’inverse.

24 décembre 2009

Üboot le test

ÜBOOT

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SYNOPSIS :

Vous, pilote intrépide d’un sous marin jaune avez pour mission de traverser les mers pour rejoindre votre mer patrie. C’est à vous seul qu’incombe ce périlleux voyage et armé ou pas de torpilles vous irez toujours plus vite dans ces eaux troubles, traversant champs de mines et affrontant poissons et méduses géantes.

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GAMEPLAY :

On est ici en présence d’une variante de « Copter », une variante sous marine. Vous pilotez un üboot à la place d’un hélicoptère et vous ne contrôlez pas ici l’altitude avec un bouton, mais plutôt la plongée et la remontée de votre sous marin, via l’inclinaison de l’I phone.

Rare sont les jeux jouables qui utilise l’accéléromètre de l’appareil et bien c’est ici que se trouve la première surprise de ce mini jeu. La maniabilité est bien calibrée et le sous marin répond parfaitement à vos inclinaisons. D’ailleurs il est suffisamment précis pour plonger d’autant plus rapidement que vous pivotez votre I phone.

En fonction du mode de jeu, des options apparaissent tels que tirer des mines ou des torpilles et accélérer (les malades !!) ou ralentir le sous marin. Les boutons sont alors disposés sur une ligne en bas de l’écran et ne sont pas toujours très accessibles dans le feu de l’action. Pour être franc, je dirai que le mode de jeu « Seawolf » qui donne accès à toutes ces nouvelles option est très intéressant mais relativement moins jouable que les autres modes. Il perd donc en intérêt de ce fait.

Au niveau du jeu en lui-même, les décors sont identiques d’un niveau à l’autre et ne varient que les ennemis. En mode « Sailor », la variété est faible, car du premier niveau au dernier niveau on n’a que deux ennemis différents, les mines et les méduses. Cela entraine une certaine redondance.

Le jeu se joue sans transitions entre les niveaux, un peu à la manière de « Tetris ». Vous progressez toujours un peu plus et arrivé à un certain seuil indiqué par une barre de progression en haut de l’écran, vous passez au niveau supérieur. De manière générale, à chaque passage de niveau le jeu s’accélère et donc gagne en difficulté.

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GRAPHISMES :

Le tout est assez agréable à l’œil. Rien de transcendant, mais ce n’est pas moche non plus. Le petit sous marin jaune qui nous sert de vaisseau est relativement joli et bien animé, dans un style pictogramme flash coloré. Les ennemis sont du même acabit. On regrettera juste les animations des explosions qui ne s’intègrent pas du tout au reste. Les menus sont assez classieux quand à eux.

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SONS :

Là encore, rien de transcendant, les bruitages sont corrects sans plus, avec une mention spéciale aux cloches de plongée à chaque passage de niveau.

La musique est relativement barbante en revanche.

SCENARIO :

Comme beaucoup de jeu I phone, celui-ci ne s’encombre pas d’une scénarisation quelconque et c’est bien dommage, car cela apporte toujours un vrai plus. Comment s’identifier à un personnage ou une situation si rien ne pousse à sympathiser avec.

MODES DE JEU :

Sur ce point, le jeu triche agréablement. En effet, il n’y a pas de mode de jeu particulier, à première vue. On commence une partie et on choisit son niveau de difficulté parmi trois, « sailor », « captain » et « seawolf ». Seulement chacun de ces niveaux de difficulté entraine des modifications de gameplay ajoutant des options de jeu telles que les torpilles et incluant une plus grande variété d’ennemis. Un bon point donc, dont devrait s’inspirer d’autres jeux.

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Pour ce qui est de la durée de vie, on ne peut pas dire que ce soit aussi agréable. Le mode « sailor » ne prend que 15 minutes pour débloquer tous les niveaux (au nombre de 15, plus infini puisqu’après le niveau 15, le jeu continue jusqu’à ce que mort s’en suive).

Le mode « captain » est tout aussi rapide à terminer. Il n’y a que le mode « seawolf » qui donne du fil à retordre et demandera probablement plus d’une heure à terminer.

Le jeu à donc une durée de vie plutôt faible, mais on y reviendra surement pour de courtes cessions.

CONCLUSION :

On n’est pas devant un grand jeu. En fait, on est même devant un jeu plutôt moyen, avec de bonnes choses et d’autres moins bonnes. Ce qui le sauve, c’est une maniabilité agréable et instinctive le rendant immédiatement jouable et fun. En revanche, le manque de variété globale, la durée de vie très courte et quelques mauvaises finitions ne permettent pas de le rendre inoubliable.

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Il est intéressant de notre que la version Lite du jeu est très complète (pour une fois) et permet de réellement s’amuser et de se faire un bon aperçu du produit complet. Elle contient les 10 premiers niveaux du mode « captain ».

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23 décembre 2009

Canabalt, le test

CANABALT

Synopsis :

Vous, simple employé de bureau êtes victimes comme tant d’autres de ce contexte de fin du monde. Les robots aliens envahissent la ville et détruisent tout sur leur passage. Les forces terriennes n’ont pas le temps de riposter, le ciel s’embrase, les vitres explosent. Votre immeuble gronde, tremble et s’effondre, il vous faut fuir, vite, courir, vite, vite et … bondir.

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Gameplay :

Le Gameplay du jeu est ultra simple. Vous dirigez un homme qui fuit les combats à travers une ville ravagée et qui saute de toit en toit en traversant parfois les vitres d’un immeuble. Le personnage court tout seul à une vitesse constante et vous devez gérer ses sauts d’immeubles en immeubles ou parfois par-dessus des obstacles qui apparaissent de manière scriptée.

Il n’y a pas de touche à l’écran, il suffit de tapoter n’importe où pour que le personnage réagisse instantanément. Il ya toutefois une petite subtilité, le saut du personnage varie en fonction de la force que vous mettez dans votre pression du doigt.

Graphisme :

Là, à première vue, ça paraît un peu léger et pourtant, c’est particulièrement efficace. Le jeu est entièrement réalisé en pixel art tout en nuance de gris. Ca a un coté ternes et un peu fade, mais qui convient parfaitement à l’environnement gris béton et métallique que dépeint le jeu.

Les animations sont aussi très belles et même si elles sont encore une fois très simples, elles apportent une vie et une profondeur au niveau de l’environnement, proprement hallucinantes. Par moment, des engins volant traversent l’écran à toute vitesse, faisant trembler les bâtiments. On voit en arrière plan des espèces d’immense « Tripode » à la sauce « La guerre des mondes », qui ravagent la ville et encore plein d’autres choses comme cette nuée d’oiseaux qui s’envole quand on la traverse.

Une belle preuve qu’avec peu de moyens, peu de temps, mais beaucoup de volonté et de capacité on peu rendre un univers extrêmement crédible et immersif.

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Sons :

Là encore, c’est un carton plein. Les bruitages volumétriques sont une réussite et lorsqu’une navette traverse l’écran on entend nettement le sifflement du réacteur vriller nos oreilles.

Les deux musiques sont à tomber, on se croirait presque dans un film d’action et elles nous entrainent encore un peu plus dans cette course folle.

Scénario :

Que dire si ce n’est qu’il n’y en a pas. Chacun écrit son histoire. On comprend que le héros fuit les combats et tente de survivre, mais après …

Bref, clairement l’un des points noirs du jeu.

Bon, en même temps il faut relativiser, difficile en l’état de scénariser ce jeu. Mais pourquoi ne pas l’étoffer un peu et par la même le scénariser.

Modes de jeu :

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Le trou noir pour ainsi dire. On joue et on regarde le score, c’est tout. On peu difficilement faire plus pauvre.

Le pire restant tout de même la durée de vie. On y joue pendant un quart d’heure la première fois, puis on le ressortira plus tard pour quelques cessions de 5 minutes, mais il ne faut pas rêver s’éclater des heures dessus. Bref, un jeu difficile à rentabilisé.

Conclusion :

C’est un jeu particulier que tout bon joueur qui se respecte, se doit de connaitre et d’avoir essayé. Ce serait manquer de culture vidéo ludique que de ne pas y avoir joué.

Après, pour ce qui est de l’acheter. Disons que c’est vraiment sympas à petites doses pour des cessions courtes, dans le métro ou en attendant quelqu’un, mais pour se changer véritablement les esprits ou tout simplement pour jouer une bonne heure, passez votre chemin.

Laissons-lui une chance, essayez la version flash sur internet et si vous accrochez faites plaisir à ses créateurs de génie.

Petite anecdote croustillante. Il faut savoir que le jeu, du concept, à la réalisation, globale, musique, graphismes, code, animation à pris 5 jours. C’était un challenge que c’étaient fixés les développeurs et jamais ils n’auraient cru remporter un tel succès.

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23 décembre 2009

OMG! Pirates!

OMG Pirates !

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Synopsis :

« Omg Pirates ! », se situe dans une époque féodale fictive où s’affrontent violement deux clans distincts, d’un coté les pirates, de l’autre les ninjas.

Vous, puissant ninja, décidez de prendre les armes et de croiser le fer contre les pirates. Vous commencerez par défendre votre village, mais très vite, vous devrez quitter vos terres ancestrales pour continuer votre quête vengeresse en mer et sur les territoires conquis de vos ennemis.

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Gameplay :

Mika mobile propose ici un beat the all assez classique dans la forme, on se retrouve dans des zones où le but est d’éliminer les vagues d’ennemis jusqu’à ce que le passage vers la zone suivante soit libéré, mais également assez original puisqu’il intègre aussi une partie jeu de rôle.

En effet, votre personnage gagne de l’expérience à chaque ennemi abattu et fait ainsi progresser sa barre d’XP. A chaque passage de niveau, une compétence est améliorée parmi lesquels, rapidité d’enchainement, barre de vie, nouvelle attaque, chargement plus rapide de la super attaque … etc.

Cette petite particularité rend le tout bien plus efficace et nous pousse à vouloir progresser en permanence.

Un autre élément vraiment intéressant, c’est cette prise en main très efficace que l’on avait déjà put voir dans leur titre précédent, « Zombieville US A ». Ici, pas de millier boutons, les actions sont simples à réaliser et l’interface ne s’emcombre que de deux touches d’action et d’un joystick en bas de l’écran et d’une touche spéciale dans le coin haut, gauche. Toute la force de la maniabilité vient dans le fait que ces deux touches permettent de déclencher près d’une dizaine d’attaque différente et ce grâce à un ingénieux système d’enchainements, un peu à la manière des jeux de baston( ou pour les connaisseurs, à la manière de « Flashback », sur console).

Concrètement, le bouton vert permet de sauter, le rouge, d’attaquer. Appuyer une fois sur le rouge, le personnage attaquera simplement. Enchaînez en rythme et les attaques se multiplieront. Marquez un temps d’arrêt en rythme entre deux attaques puis laissez le bouton appuyé et un nouvel enchaînement surpuissant est déclenché. Vraiment ingénieux et ergonomique, ce système rend le jeu hyper jouable et n’entraîne pas de frustration lorsque l’on perd bêtement la faute à un manque de vrai bouton physique sur l’I phone.

De plus, les passages de niveau, permettent également de débloquer de nouveau enchaînements poussant une nouvelle fois à aller plus en avant dans le jeu.

Graphismes :

L a partie graphique est très particulière. On est dans un style cartoon super deformed, hyper coloré limite acidulé avec un rendu animations Flash.

Extrêmement agréable, cette patte graphique à l’avantage d’être très lisible et d’apporter une certaine gaieté.

Les personnages sont très expressifs et bougent de manière vraiment convaincante. Pour peu on se croirait devant un dessin animé.

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Les décors ne sont pas en reste avec des détails à foison et des couleurs magnifiques. On notera également plein de petites animations d’arrière plan rendant le tout très vivant et une profondeur de champs renforcée par des éléments placé en amorce, au tout premier plan.

Son :

On ne peut pas dire que ce soit exceptionnel, on est toujours dans un style très cartoon, mais les musiques sont loin d’être désagréables et collent parfaitement à l’univers.

Les bruitages sont du même acabit, on ne regrette rien.

Scénario :

C’est là, que le bat blesse, il n’y a pour ainsi dire aucun scénario, le jeu se prend en main directement et du début à la fin, on se contentera de pourfendre du pirate, sans pour autant savoir si l’on joue véritablement du coté du bien ou … pas.

Parfois quelques personnages lâchent une ou deux bulles pour introduire un boss, mais ça ne va jamais plus loin, et c’est quand même un peu dommage. D’autant plus que l’univers et les personnages sont attachants. On aurait aimé en savoir un peu plus.

Mode de jeu :

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Là aussi, le jeu est un peu chiche. Training, Campain et une fois débloqué, Survival, … c’est tout. Pas de bonus, pas de multi-joueurs. Heureusement, on peut rejouer les niveaux comme on le souhaite, un peu à la manière d’un « Super Mario Bros » et on a accès à 3 niveau de difficulté pour corser le tout. Et puis le système de notation poussera certains joueurs à refaire les niveaux pour obtenir le rang master dans chacun.

Le jeu en normal se finit en 1heure30, ce qui est assez faible au regard de nombreux jeux vidéo, mais qui reste relativement correct par rapport aux jeux I phone.

La rejouabilité est assuré, on peut donc au minimum multiplier ce temps par deux ou trois.

Peut être que des mises à jour seront prévu dans l’avenir, ou pourquoi pas une suite.

Conclusion :

Je dois dire que j’ai vraiment été surpris par ce jeu. Son prix est dans la norme et en l’essayant on s’attend à un petit jeu sans profondeur avec ses qualités et ses défauts. Mais là, surprise, quelle claque !!

Les défauts sont presque invisibles et on se retrouve rapidement happé par cet univers coloré et ce Gameplay infaillible sans pouvoir s’arrêter. C’est bien simple, j’ai commencé le jeu et l’ai fini dans la foulée. Et après ? J’ai renchainé pour continuer à améliorer mes statistiques et mon personnage. On est un peu sur sa fin, mais il vaut mieux ça que d’être déçu.

Si vous n’êtes pas un hardcore gamer et que vous recherchez un jeu rapide d’accès avec un énorme potentiel fun, foncez, les autres essayez le et faites vous votre avis. ;)

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